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LE BLOG DE PASCAL DEBRE
25 mars 2015

LE RDC VICTIME D’UNE OPPOSITION DE LA HONTE

 La République Démocratique du Congo est en train de terminer un triste premier trimestre de l’année 2015. Depuis le début de cette année, en effet, la scène politique nationale connaît une ébullition que rien d’autre ne peut justifier, sinon les velléités de recolonisation du pays par les impérialistes occidentaux. Les événements de janvier dernier, ainsi que l’incursion d’activistes sénégalais et burkinabé dans la faune politique congolaise sont autant de faits qui ne laissent aucun doute sur la mise en œuvre d’un plan visant à déstabiliser la RDC. Si l’on ajoute à cela la crise actuelle entre Kinshasa et l’ONU autour de la traque des FDLR, la compréhension devient limpide. On ne peut, en effet, pas justifier autrement le refus subit de l’ONU d’engager la traque décisive contre ces forces négatives dont l’existence est, entre autres, à l’origine du déploiement des casques bleus en RDC depuis plus de 15 ans.

Face à tous ces faits, sans oublier le plan permanent de balkanisation de la RDC, les Congolais se doivent de resserrer les rangs pour préserver la paix, l’unité, la stabilité et l’intégrité de leur pays. Tel n’est, malheureusement, pas le cas avec nos compatriotes dits opposants qui, ces derniers temps, se sont fait des agents de l’impérialisme par leur avidité du pouvoir coûte que coûte. On avait, en effet, l’habitude de les voir arpenter les chancelleries occidentales, fardes sous les aisselles, où ils allaient vendre littéralement leur pays dans l’espoir d’un soutien pour leur accès au pouvoir.

Au passage des François Hollande et autres envoyés spéciaux à Kinshasa, ils se disputaient les audiences avec les compatriotes de ces personnalités. A défaut, c’est Martin Kobler et les fonctionnaires de la Monusco qui ploient sous les sollicitations de nos opposants et d’une certaine frange d’activistes de la société dite civile.

Cette fois-ci, les impérialistes semblent avoir passé la vitesse supérieure pour arriver à leur fin. Sous prétexte de soutenir la démocratie et, préserver la constitution de toutes sortes d’assauts, les voilà qui multiplie stratégies et stratagèmes. L’objectif avéré aujourd’hui est de réaliser le coup du Burkina Faso en renversant le pouvoir avant le terme de son second mandat. Les Américains sont particulièrement engagés sur cette voies, et cela ne fait plus aucun doute.

Le plus désolant dans tout ceci, c’est de voir que les plans étrangers contre la RDC trouvent un terreau de prospection dans l’avidité pantagruélique du pouvoir qu’affiche nos opposants et activistes de la société civile. Sans vergogne, ils se font cornaquer que des bêtes de sommes par des fonctionnaires du Pentagone ou des administratifs de la maison blanche. Sans aucune retenue, ils se livrent à des spectacles de simulacres de conférence où le message n’est autre que le dénigrement de leur propre pays.

La dernière tournée euro-américaine d’une brochette de ces opposants aura été symptomatique de ces actes antipatriotiques qui ont amené certains Congolais vivant à Washington à prendre à partie Vital Kamerhe qui se livrait au même exercice devant une demi-douzaine d’intellectuels américains sous le coaching du tristement célèbre Herman Cohen. Les vacances parlementaires, pour lesquelles ces invités des impérialistes américains avaient touché des émoluments, auront ainsi été passées dans les couloirs occidentaux où l’image de la RDC n’aura jamais été ainsi ternie.

Il revient ainsi à l’esprit cette interpellation du Président de la République qui, lors de son dernier discours sur l’état de la Nation, fustigeait ce comportement des Congolais qui recours aux étrangers pour leurs propres ambitions ou pour une soi-disant crise, comme si les Congolais n’avaient pas assez de sagesse pour résoudre leurs propres problèmes. Au finish, on conclue que la RDC a aujourd’hui le malheur d’avoir des politiciens de la honte, sans aucune étoffe d’hommes d’Etat. Et un récent rapport du ministère de l’Intérieur sur la configuration de l’espace politique congolais vient d’en donner une nouvelle preuve. Sur 477 partis zet regroupements politiques, seuls 4 d’entre eux ont une envergure nationale. Les restes sont des partis-mallettes ancrés à Kinshasa et, plus particulièrement, dans le périmètre de vie de leur présidents-fondateurs.

Et demain, l’orsqu’ils échoueront aux élections, ce sont eux qui crieront très fort à la tricherie…

Pascal Debré Mpoko

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