LA SUBVERSION INTERNATIONALE SE TRANSPORTE A KINSHASA

Chaque jour qui passe en rajoute aux preuves d’un complot visant à déstabiliser la RDC et renverser le pouvoir. Comme nous ne cessons de le dire, depuis les événements de la mi-janvier 2015, il s’observe clairement une détermination latente de faire écourter le mandat présidentiel actuel. Pour ce faire, tous les moyens sont mis en jeu.

Si l’insurrection du 19 au 21 janvier avait échoué, cela ne signifie pas que leurs instigateurs se sont découragés. Hier dimanche 15 mars à Masina, la police et les services de renseignements ont arrêté des leaders des mouvements burkinabè « Balai citoyen » et sénégalais « Y’en a marre ». Les concernés venaient d’animer un « atelier » organisé par une structure dénommée « Filimbi » (sifflet en swahili) qui se présente comme un « mouvement citoyen ». Plusieurs autres participants ont également été arrêtés. Il s’agissait, pour la plupart, des jeunes de Masina et des environs.

Un musicien sénégalais, membre de Y’en a marre, interrogé par RFI a prétendu que cet atelier était un cadre d’échange d’expériences visant à « faire un nouveau type d'Africain, c'est-à-dire qui est au courant de la Constitution, qui est au courant des lois de son pays, qui s'implique dans le changement de son pays en changeant son environnement ». les observateurs avertis ne sont, cependant, pas dupes pour comprendre qu’en réalité, une main noire est derrière cette démarche de subversion. « Y’en a marre » et « Balai citoyen » sont connus pour avoir piloté, grâce à des occidentaux, l’opposition aux élections contre Wade au Sénégal et le renversement de Blaise Compaoré au Burkina Faso.

Les impérialistes occidentaux espéraient établir une connexion avec des groupes subversifs à Kinshasa pour la même fin. La subversion, dans cette démarche, se trahit par le fait qu’une telle activité s’est tenue dans la commune bouillante de Masina, alors que d’ordinaire, ce genre d’activités se tiennent au centre-ville pour attirer des participants de toutes parts. Lors des événements de janvier dernier, des armes avaient été emportées des commissariats et d’autres structures anonymes en avaient distribué d’autres, notamment à des prétendus étudiants.

Tout indiquait donc que ces événements de janvier n’étaient qu’une sorte de répétition et que la vraie insurrection restait à venir. Heureusement que les services compétents sont restés vigilants pour pouvoir déjouer cet énième coup contre la paix en RDC.

Pascal Debré Mpoko